Irelle, Le Reuz optimiste sauvage

Irelle Kouakou est un vrai rayon de soleil ! Née en Côte d’Ivoire, elle a passé une partie de sa vie au Québec et a fini par poser ses valises à Vannes, il y a trois ans. Avec son conjoint Luc, ils ont créé l’espace de co-working Le Reuz. Vraie femme “atout faire”, elle lance sa marque de vêtement seconde main 100% made in France, Koupon. Vous pouvez contribuer au crowdfunding sur Kengo.bzh. Interview réalisée dans le cadre de ma série de podcast Un petit rayon de breizh et je délivre ici les points clés que j’ai retenus de cette entrevue.

L’optimisme solidaire 🤝

Pour Irelle, être optimiste, c’est essayer de s’engager pour un monde plus solidaire, plus juste, avec plus de bonté, d’équité, de compréhension. Elle part du principe que tout le monde n’a pas la même réalité que nous et à partir de ce moment là, tout est possible. Effectivement, si au lieu de juger l’autre, je mets sur “pause” une seconde et je me dis : “en fait, peut-être qu’il ne voit pas les choses comme moi parce qu’il a vécu, vit et vivra différemment et donc il a des croyances différentes, tout à fait honorables sans doute”, alors mon regarde change et je peux m’ouvrir aux possibles. Tu peux tenter de convaincre toute la planète que ton point de vue est le meilleur et il l’est peut-être mais ouvre-toi à la possibilité que l’autre ait une réalité différente et ne puisse pas comprendre ton point de vue. Puisqu’il vit différemment, mets toi à son écoute, à sa place du mieux que tu peux, plutôt que de juger. Être solidaire, c’est finalement comprendre notre environnement ensemble, s’écouter et voir le monde à travers les yeux des autres, ouvrir ses perspectives et changer les choses, ensemble, en intégrant toutes les façons de voir et de faire. Aujourd’hui, on ne peut plus faire tout seul, il faut traverser la vie ensemble, ça passer d’abord par une écoute attentive de l’autre.

L’écoute et la compréhension de la problématique de l’autre est un premier pas vers la solidarité.”

– Didier Court

Savoir remonter quand ça ne va pas 🏊‍♀

Si tu as la chance de rencontrer Irelle un jour, tu la verras toute rayonnante, dynamique, un peu sauvage avec une pointe de folie (passe à Vannes !). Et pourtant, ça ne l’empêche pas d’avoir ses moments de noirceurs, comme tout le monde. Pour elle, c’est un équilibre à trouver et l’essentiel c’est de savoir remonter quand ça ne va pas. Comment remonter à la surface ? C’est tout d’abord se questionner, se remettre en question : qu’est-ce que je n’ai pas fait de correct ? Qu’est-ce qu’au contraire, j’ai fait de bien ? Qu’est-ce que je peux faire pour que ça aille mieux ? À cette étape, il faut être ouvert à entendre la critique, qu’elle vienne du fond de toi-même, ou des autres. Si tu ne tires pas d’enseignement, tu ne peux pas progresser, changer et avancer. Bien sûr, il te faut mettre en application les enseignements que tu as tiré, sinon ça ne sert à rien. Avant de pouvoir mettre en action, tout changement naît d’une décision intérieure. Tant que la décision n’est pas prise, tu ne pourras pas changer. C’est comme arrêter de fumer, tu peux le vouloir, te dire que c’est pas bien de fumer, que ça provoque le cancer, etc. mais tant que tu n’auras pas pris une décision réelle, motivée par quelque chose de fort, alors tu auras beau essayer, tu n’y arriveras pas. Tout se joue dans le mental. Autre exemple : j’ai fait une course récemment, un 34 kms. Je me suis préparée pour ça pendant des semaines, j’étais prête physiquement. À un moment donné de la course, c’est devenu un peu dur, j’ai senti que ça ne tenait plus qu’à une chose : mon mental et ma décision profonde de faire cette course jusqu’au bout, sans m’arrêter marcher. Cette décision, je l’avais prise il y a des semaines, lorsque je me suis inscrite à la course et je l’ai tenu parce que j’étais motivée par l’arrivée, c’était mon seul but. Lorsque tu es mal, au fond du trou, trouve-toi une motivation profonde, quelque chose à quoi t’accrocher pour décider de remonter.

“Tomber a été inventé pour se relever. Malheur à ceux qui ne tombent jamais.”

– Félix Leclerc

Le soutien social, clé dans la vie 👥

J’en ai déjà parlé à travers mes nombreuses interviews d’optimistes et Irelle le dit, différemment : pour rester optimiste, il faut savoir s’entourer, avoir un soutien social fort, ne pas rester seul. Si tu crois que tu peux tout gérer seul, tant mieux quand tout va bien mais c’est dans les moments de doute ou de souffrance qu’on a le plus besoin de son entourage : sa famille bien sûr mais pas que, savoir s’entourer de personnes qui nous ressemblent, qui nous aident, enrichissent notre vie et surtout, sont là quand le moral est au plus bas. Remonter, c’est aussi savoir prendre la main tendu dans l’eau et pousser pour remonter à la surface. L’entourage joue un rôle clé pour nous aider à progresser, à condition de savoir écouter, entendre les critique, accepter de voir ce qui ne va pas, se remettre en cause. Attention cependant à l’équilibre dans la relation : que l’un ne prenne pas toute l’énergie de l’autre. Il faut qu’il y ait un respecte mutuel, quitte à mettre un frein, comme l’a fait Irelle, à certaines relations toxiques. Créer une relation équilibrée et profonde, c’est s’éduquer mutuellement, comprendre l’autre et ses modes de fonctionnement et trouver un terrain sur lequel amener l’autre pour qu’il nous connaisse. Écoute et entraide, deux atouts pour rester optimiste.

“L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs.”

– John F. Kennedy

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